Les propositions de Karl Lakolak posent la question du "donner corps" à la représentation; le véritable corps physique, sur la scène d'un tableau vivant, s'hybride au simulacre d'un "tableau" perdu. L'installation performative prend allure de théâtre improbable sur la scène duquel passent des ombres corporelles, personnages de cette fiction muséale. La "résurrection de la peinture" s'opère par une "préparation du corps"... Comment une réminiscence rituélique peut influencer la construction d'une identité contemporaine? La mise en scène du corps dans l'espace social normé est dérangée dans l'aire de liberté légitimé par "le lieu générateur d'art contemporain". |
Le corps traverse l'espace temps dans un bain pigmenté, comédien traversé par de multiples citations, des fêtes galantes, des fétichismes contemporains, aux fantasmes de pratiques ancestrales des sociétés traditionnelles: danses tribales, fêtes de la fécondité, mystères dionysiaques, possessions, transes, chamanisme... |